Hémopathie maligne secondaire
Terrain favorisant
Radiothérapie associée, co-infection virale, facteurs génétiques, autogreffe de cellules souches, traitement immuno suppresseur
Mécanisme d'action
Lésions de l’ADN secondaires aux traitements non réparées par la cellule au niveau des cellules hématopoïétiques
Diagnostique
Signes cliniques
Hémopathies malignes secondaires les plus fréquentes : syndrome myelodysplasique, LAM, LMC ou lymphome malin Signes cliniques : Syndrome d'insuffisance médullaire : anémique, hémorragique, infections Syndrome tumoral : adénopathie, splénomégalie Signes généraux : fièvre, prurit Signes biologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie, hyperleucocytose, CIVD, hyperlymphocytose
Histoire naturelle
Incidence : 3-7% à 20 ans, 10% des LAM, augmente à distance du traitement Délai d’apparition : minimum 3 ans après le traitement et allant jusqu’à 12 ans Récurrence : possible selon évolution de l’hémopathie après traitement Sévérité : selon l’hémopathie et le stade au diagnostic Dose-dépendant : oui
Echelle de sévérité
Complications
Prise en charge
Traitement symptomatique
Traitement étologique
Traitement de l’hémopathie maligne, pronostic habituellement plus péjoratif
Mesures préventives
Respect des doses maximales cumulées Désescalade des traitements utilisés à visée adjuvante