Retard à la cicatrisation
Terrain favorisant
Intervention chirurgicale récente
Mécanisme d'action
Effet classe des anti-angogéniques anti VEGF. Le VEGF joue un rôle crucial dans les processus précoces de cicatrisation par le biais de l’augmentation de la perméabilité vasculaire, qui favorise la constitution du tissu de granulation cicatriciel.
Diagnostique
Signes cliniques
Retard à la cicatrisation après un geste chirurgical
Histoire naturelle
Délai d’apparition : < 6-8 semaines après un geste chirurgical Durée : non établie Récurrence: non applicable Sévérité : toxicité tous grades confondus 10-20%, toxicité grade 3-5 décrits chez 1,7% des patients (voir grading ci dessous) Effet dose-dépendant : non
Echelle de sévérité
- Grade 1 : déhiscence ≤ 25% de la plaie, ne dépassant pas le fascia superficiel - Grade 2 : déhiscence > 25% nécessitant des soins locaux. Hernie sans signe d’étranglement - Grade 3 : rupture aponévrotique sans éviscération nécessitant une reprise chirurgicale - Grade 4 : pronostic vital engagé, hernie symptomatique, rupture aponévrotique, indication à une chirurgie de reconstruction ou amputation
Complications
Perforation intestinale, fistule paroi abdominale, saignement intrapéritoneal, hémorragie digestive, cellulite
Prise en charge
Traitement symptomatique
Soins locaux, reprise chirurgicale si nécessaire
Traitement étologique
En cas de complications de la cicatrisation d'une plaie pendant le traitement, celui-ci doit être interrompu jusqu'à cicatrisation totale. Le traitement doit être suspendu lorsqu'une intervention chirurgicale est planifiée (28 jours avant pour un anticorps monoclonal, 14 jours avant pour un TKI).
Mesures préventives
Le délai optimal recommandé entre l’arrêt d’un anti-angiogénique et une chirurgie majeure ou entre une chirurgie majeure et la ré-initiation de ces molécules a été fixé à 28 jours. Le délai entre la pose d’une chambre implantable et l’introduction d’un antiangiogénique reste discuté (7-14 jours environ). Pour une intervention chirurgicale mineure, telle que la pose d’une voie d’abord veineuse centrale ou une biopsie, l’antiangiogénique devra être débuté dès que la plaie chirurgicale sera complètement cicatrisée.
Galerie photos
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Mesures préventives générales
Echelle de sévérité
(0)
Grade 1 : déhiscence ≤ 25% de la plaie, ne dépassant pas le fascia superficiel
(1)
Grade 2 : déhiscence > 25% nécessitant des soins locaux. Hernie sans signe d’étranglement
(2)
Grade 3 : rupture aponévrotique sans éviscération nécessitant une reprise chirurgicale
(3)
Grade 4 : pronostic vital engagé, hernie symptomatique, rupture aponévrotique, indication à une chirurgie de reconstruction ou amputation
Prise en charge
Informer
(0)
- surveillance d’une complication locale si retour au domicile - douleur - rougeur - hyperthermie - écoulement - syndrome hémorragique
Prévenir
Soigner
(0)
- protocole de pansement standardisé en concertation avec le médecin prescripteur, le chirurgien et une infirmière spécialisée - adapter la réfection de pansement au type de plaie - si nécessaire, discuter une reprise chirurgicale et/ou un geste hémostatique
Évaluer
(0)
- suspension du traitement possible jusqu’à cicatrisation complète - délais spécifiques à chaque médicament à respecter avant et après la chirurgie
(1)
- surveillance classique d’une plaie - adaptation du protocole à l’évolution, au risque hémorragique, au risque de complications mécaniques (extériorisation du site implantable), de fistule, de perforation intestinale