Xtandi

Mode d'action:

Inhibition compétitive de la liaison des androgènes à leurs récepteurs, inhibition de la translocation nucléaire des récepteurs activés ainsi que leur fixation à l'ADN et ce, même en cas de surexpression des récepteurs aux androgènes ou dans les cellules cancéreuses résistantes aux anti-androgènes. Il freine ainsi la croissance des cellules prostatiques cancéreuses et peut induire leur apoptose et la régression tumorale.

Posologie:

160 mg (soit quatre capsules de 40 mg) en une seule prise La castration médicale par analogue de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (LH-RH) doit être maintenue pendant la durée du traitement pour les patients n’ayant pas subi de castration chirurgicale.

DCI:

Enzalutamide / MDV3100

Voie de signalisation ciblée:

Récepteurs aux androgènes

Classe thérapeutique:

Anti-androgène

Temps de traitement:

Jusqu'à progression tumorale

RCP:

[DOC] Xtandi 40 mg EMA 2022-06-17

Mode de prise:

Prise quotidienne par voie orale à heure fixe. Les capsules doivent être avalées entières avec de l’eau et peuvent être prises avec ou sans nourriture. Si oubli, prendre la dose prescrite le plus près possible de l’heure habituelle de prise. Si oubli pendant toute une journée, reprendre le traitement le lendemain à la dose habituelle. La castration médicale par un analogue de la LH-RH doit être maintenue pendant la durée du traitement pour les patients n’ayant pas subi de castration chirurgicale.

Gélule:

Indications:

Cancer de la prostate métastatique résistant à la castration

Cancer de la prostate métastatique résistant à la castration : chez les hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d’un traitement par suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n’est pas encore cliniquement indiquée, chez les hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de docétaxel.

cancer de la prostate non métastatique résistant à la castration

Cancer de la prostate non métastatique résistant à la castration : est indiqué dans le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) non métastatique à haut risque chez les hommes adultes.

cancer de la prostate hormonosensible métastatique

Cancer de la prostate hormonosensible métastatique : est indiqué dans le traitement du cancer de la prostate hormonosensible métastatique (mHSPC) chez les hommes adultes en association avec un traitement par suppression androgénique.

Effets indésirables les plus fréquents:

Principaux Effets Indésirables:

Liste exhaustive des effets indésirables

Rhumatologie

Toxicités cardiaques et vasculaires

Toxicités cutanées et muqueuses

Toxicités générales

Toxicités neurologiques

Toxicités osseuses

  • - Fracture

Interactions médicamenteuses :

Inhibiteurs et inducteurs du CYP2C8 : gemfibrozil, rifampicine. Chez les patients devant recevoir un inhibiteur puissant du CYP2C8 de façon concomitante, la dose d’enzalutamide doit être réduite à 80 mg en une prise quotidienne.

Effet potentiel de l'enzalutamide sur l'exposition d'autres médicaments :  L’enzalutamide est un inducteur enzymatique puissant qui augmente la synthèse de nombreux enzymes et transporteurs. Par conséquent, il faut s’attendre à des interactions avec des médicaments substrats des enzymes ou des transporteurs couramment utilisés.
Les enzymes sur lesquelles l’enzalutamide est susceptible d’avoir un effet inducteur incluent : le CYP3A dans le foie et l’intestin, le CYP2B6, le CYP2C9, le CYP2C19 et l’uridine-5’- diphosphate glucuronosyltransférase (UGTs – enzyme de conjugaison des glucuronides). L’enzalutamide pourrait également avoir un effet inducteur sur la protéine de transport P-gp, de même que sur d’autres transporteurs tels que la protéine 2 associée à la multirésistance aux médicaments (MRP2), la protéine de résistance des cancers du sein (BCRP), et le polypeptide transporteur d’anions organiques 1B1 (OATP1B1). Les groupes de médicaments susceptibles d’être concernés incluent, entre autres (liste non limitative) :
  • des analgésiques (ex : fentanyl, tramadol)
  • des antibiotiques (ex : clarithromycine, doxycycline)
  • des agents anti-cancéreux (ex : cabazitaxel)
  • des anticoagulants (ex : acénocoumarol, warfarine)
  • des antiépileptiques (ex : carbamazépine, clonazépam, phénytoïne, primidone, acide valproïque)
  • des antipsychotiques (ex : halopéridol)
  • des bêtabloquants (ex : bisoprolol, propranolol)
  • des inhibiteurs calciques (ex : diltiazem, félodipine, nicardipine, nifédipine, vérapamil)
  • des glycosides cardiaques (ex : digoxine)
  • des corticoïdes (ex : dexaméthasone, prednisolone)
  • des traitements antirétroviraux contre le VIH (ex : indinavir, ritonavir)
  • des hypnotiques (ex : diazépam, midazolam, zolpidem)
  • des statines métabolisées par le CYP3A4 (ex : atorvastatine, simvastatine)
  • des agents thyroïdiens (ex : lévothyroxine)

Mesures associées au traitement :

Surveillance paraclinique :