Zejula

Mode d'action:

Le niraparib est un inhibiteur des enzymes poly(ADP-ribose) polymérase (PARP), PARP-1 et PARP-2, qui jouent un rôle dans la réparation de l’ADN. Des études in vitro ont montré que la cytotoxicité induite par le niraparib peut impliquer l’inhibition de l’activité enzymatique de PARP et la formation accrue de complexes ADN-PARP, provoquant des dommages à l’ADN, l’apoptose et la mort cellulaire.

Posologie:

Traitement d’entretien du cancer de l’ovaire en première ligne La dose initiale recommandée est de 200 mg (deux gélules à 100 mg), en une prise par jour. Toutefois, pour les patientes dont le poids est ≥ 77 kg et dont la numération plaquettaire de base est ≥ 150.000/μL, la dose initiale recommandée de Zejula est de 300 mg (3 gélules à 100 mg), en une prise par jour. Traitement d’entretien du cancer de l’ovaire récidivant La dose est de trois gélules de 100 mg une fois par jour, soit l’équivalent d’une dose quotidienne totale 3 de 300 mg. Les patientes doivent être encouragées à prendre leur dose à peu près à la même heure chaque jour. L’administration au coucher est une méthode possible pour gérer les nausées. Il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu’à progression de la maladie ou toxicité. Oubli d'une dose Si les patientes oublient de prendre une dose, elles doivent prendre la dose suivante au moment normalement prévu.

DCI:

Niraparib

Voie de signalisation ciblée:

PARP

Classe thérapeutique:

Inhibiteur de PARP

Temps de traitement:

Il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu’à progression de la maladie.

RCP:

[DOC] Zejula 100 mg EMA 2023-11-07

Mode de prise:

Voie orale. Ne pas croquer, ni mastiquer, à avaler en entier avec de l’eau. L’administration au coucher est une méthode possible pour gérer les nausées.

Gélule:

Indications:

Cancer épithélial séreux de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif

Cancer épithélial séreux de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, sensible au platine et récidivant, qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine, en monothérapie

Cancer épithélial avancé l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif

Cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, qui sont en réponse (réponse complète ou partielle) à une première ligne de chimiothérapie à base de platine

Effets indésirables les plus fréquents:

Principaux Effets Indésirables:

Liste exhaustive des effets indésirables

Anomalies biologiques et métaboliques

Hématotoxicité

Hémorragies et troubles de la cicatrisation

Rhumatologie

  • - Arthralgie
  • - Douleurs dorsales
  • - Myalgies

Toxicités cutanées et muqueuses

Toxicités générales

Toxicités ophtalmologiques

Toxicités ORL

Toxicités pulmonaires

Interactions médicamenteuses :

Effet d’autres médicaments sur le niraparib : Niraparib comme substrat des CYP (CYPA2 et CYP3A4) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’administration concomitante avec des médicaments connus pour inhiber des enzymes CYP (par exemple, itraconazole, ritonavir et clarithromycine) ou induire des enzymes CYP (par exemple rifampicine, carbamazépine et phénytoïne). Niraparib comme substrat des transporteurs d’efflux (P-gp, BCRP et MATE 1/2) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’administration concomitante avec des médicaments connus pour inhiber la P-gp (par exemple, amiodarone, vérapamil) ou la BCRP (par exemple, osimertinib, velpatasvir et eltrombopag). Niraparib comme substrat des transporteurs d’influx hépatique (OATP1B1, OATP1B3 et OCT1) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’administration concomitante avec des médicaments connus pour inhiber les transporteurs d’influx OATP1B1 ou 1B3 (par exemple, gemfibrozil, ritonavir) ou OCT1 (par exemple, dolutégravir). Niraparib comme substrat des transporteurs d’influx rénal (OAT1, OAT3 et OCT2) : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’administration concomitante avec des médicaments connus pour inhiber les transporteurs d’influx OAT1 (par exemple, probénécide) or OAT3 (par exemple, probénécide, diclofénac), ou OCT2 (par exemple, cimétidine, quinidine).   Effet du niraparib sur d’autres médicaments Inhibition des CYP (CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4) : La prudence est recommandée lorsque le niraparib est administré en concomitance avec des substances actives dont le métabolisme est dépendant du CYP3A4 et, notamment, celles ayant une plage thérapeutique étroite (par exemple, ciclosporine, tacrolimus, alfentanil, ergotamine, pimozide, quétiapine et halofantrine). Induction des CYP (CYP1A2 et CYP3A4) : La prudence est recommandée lorsque le niraparib est administré en concomitance avec des substances actives dont le métabolisme est dépendant du CYP1A2 et, notamment, celles ayant une plage thérapeutique étroite (par exemple, clozapine, théophylline et ropinirole). Inhibition des transporteurs d’efflux (P-gp, BCRP, BESP et MATE 1/2) : La prudence est recommandée lorsque le niraparib est administré en concomitance avec des substrats de la BCRP (irinotécan, rosuvastatine, simvastatine, atorvastatine et méthotrexate). Une augmentation des concentrations plasmatiques de médicaments étant substrats de transporteurs de MATE 1 et 2 (p. ex. metformine), administrés en concomitance, ne peut être exclue. Inhibition des transporteurs d’influx hépatique (OATP1B1, OATP1B3 et OCT1): La prudence est recommandée lorsque le niraparib est administré en concomitance avec des substances actives qui subissent un transport d’absorption par OCT1 comme la metformine. Inhibition des transporteurs d’influx rénaux (OAT1, OAT3 et OCT2) : Ni le niraparib ni M1 n'inhibent les transporteurs d’anions organiques 1 (OAT1), 3 (OAT3), ou le transporteur de cations organiques 2 (OCT2).

Mesures associées au traitement :

Surveillance paraclinique :