
Zykadia
Mode d'action:
Posologie:
450 mg une fois par jour, par voie orale avec de la nourriture, à la même heure chaque jour. La dose maximale recommandée avec de la nourriture est de 450 mg une fois par jour par voie orale. La posologie peut être augmentée jusqu'à 750 mg si le patient est dans l’incapacité de prendre Zykadia avec de la nourriture En cas d’oubli d’une dose, le patient doit rattraper la dose oubliée sauf si la dose suivante est prévue dans moins de 12 heures. Une interruption temporaire du traitement et/ou une réduction de la posologie peuvent être nécessaires en fonction de la sécurité d’emploi et de la tolérance de chaque patient. Adaptation posologique en cas d'insuffisance hépatique : insuffisance hépatique légère ou modérée : aucune adaptation posologique insuffisance hépatique sévère : la posologie doit être diminuée d’environ un tiers, en arrondissant à la plus proche dose multiple de 150 mg
DCI:
Céritinib
Classe thérapeutique:
Inhibiteur de tyrosine kinase
Temps de traitement:
Jusqu'à progression tumorale ou toxicité intolérable
RCP:
[DOC] Zykadia 150mg EMA 2021-10-11
Mode de prise:
Par voie orale, une fois par jour avec de la nourriture, à la même heure chaque jour. Les gélules doivent être avalées entières avec de l’eau et ne doivent pas être mâchées ou écrasées. Il est important que le céritinib soit pris avec de la nourriture pour atteindre l’exposition appropriée. Pour les patients qui sont dans l’incapacité de prendre le céritinib avec de la nourriture, le céritinib peut être pris l’estomac vide, aucune nourriture ne doit être ingérée pendant au moins deux heures avant et une heure après la prise de la dose et la posologie doit être adaptée (voir rubrique posologie). Les patients ne doivent pas alterner entre des prises de doses à jeun et avec de la nourriture.
Gélule:

Indications:
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé avec réarrangement du gène anaplastic lymphoma kinase (ALK)-positif chez les patients adultes préalablement traités par crizotinib ou non.
Effets indésirables les plus fréquents:
Principaux Effets Indésirables:
Liste exhaustive des effets indésirablesAnomalies biologiques et métaboliques
- - Fatigue
- - Hyperamylasémie
- - Hyperlipasemie
- - Hypophosphatémie
Endocrinologie
- - Hyperglycémie
- - Pancréatite
Hématotoxicité
- - Anémie
- - Elevation de la créatinine sérique
Toxicités cardiaques et vasculaires
Toxicités cutanées et muqueuses
Toxicités digestives
- - Constipation
- - Diarrhée induite par les thérapies ciblées
- - Douleur abdominale
- - Nausée / vomissement
- - Oesophagite
Toxicités générales
Toxicités hépatiques
Toxicités ophtalmologiques
- - troubles de la vision
Toxicités pulmonaires
- - Pneumopathie infiltrante diffuse
- - Pneumopathie médicamenteuse
Toxicités rénales
OTHER / UNDEFINED
Interactions médicamenteuses :
Inhibiteurs du CYP3A4 susceptibles d’augmenter les concentrations : kétoconazole, posaconazole, voriconazole, itraconazole, inhibiteurs de protéase, clarithromycine, érythromycine. Inducteurs du CYP3A4 susceptibles de diminuer les concentrations : rifampicine, phénytoïne, carbamazépine, barbituriques, millepertuis. Inducteurs de le P-gp susceptibles d’augmenter les concentrations : inhibiteurs calciques, antiarythmiques, l'atorvastatine, antibiotiques macropodes, antifongiques azolés Interaction avec les substrats des CYP3A et CYP2C9 : éviter la co-administration de céritinib avec astémizole, cisapride, ciclosporine, ergotamine, fentanyl, pimozide, quinidine, tacrolimus, alfentanil et sirolimus (CYP3A) et phénytoïne et warfarine (CYP2C9) Interaction avec les transporteurs : La prudence est requise lors de l’utilisation concomitante de substrats de la BCRP (par exemple la rosuvastatine, le topotécan, la sulfasalazine) et de la P-gp (la digoxine, le dabigatran, la colchicine, la pravastatine) et l’apparition d’effets indésirables doit être étroitement surveillée Médicaments susceptibles de prolonger l'intervalle QT (antiarythmiques de classe I, de classe III, l’astémizole, la dompéridone, le dropéridol, la chloroquine, l’halofantrine, la clarithromycine, l’halopéridol, la méthadone, le cisapride et la moxifloxacine) Modificateurs du pH gastrique : il est recommandé d'éviter la prise concomitante de céritinib et d'un modulateur du pH gastrique (inhibiteur de la pompe à proton ou anti-H2). En cas de nécessité, il est recommandé de prendre le céritinib à distance des modulateurs du pH gastrique.
Mesures associées au traitement :
Conseils de prise du traitement
- Une prise par jour, avec de l’eau
- Tous les jours à la même heure
- Doit être pris à jeun (2h avant ou 2h après un repas)
- Ne pas prendre la dose oubliée s’il reste moins de douze heures avant la dose suivante
- Ne pas écraser
- les inhibiteurs forts du CYP3A4 (ex : ritonavir, clarithromycine, ketoconazole, voriconazole et jus de pamplemousse)
- les inducteurs forts du CYP3A4 (ex : carbamazepine, phenobarbital, phenytoïne, rifampicine, millepertuis)
- les inhibiteurs forts de la glycoprotéine P : verapamil, cyclosporine, ritonavir, quinidine, itraconazole
- les inducteurs puissants de la P-gp (médicaments anti-acides, inhibiteurs de la pompe à protons et anti H2)
- les médicaments également susceptibles d’allonger le QT (ex : quinidine, amiodarone, sotalol, domperidone, clarithromycine, haloperidol, methadone)
- Emollients systématiques
- Contraception (à poursuivre jusqu’à 3 mois de l’arrêt du ceritnib)
- Anti-diarrhéiques systématiques
Surveillance paraclinique :
Les recommandations de surveillance :
- Risque d’hépatite médicamenteuse : Surveillance de la fonction hépatique, en particulier en cas de co-morbidité hépatique connue ou de prise concomitante de médicaments hépatotoxiques
- Risque de pneumopathie interstitielle médicamenteuse : Imagerie pulmonaire systématique en cas d’apparition ou de majoration inexpliquées de symptômes respiratoires (dyspnée, toux)
- Risque de bradycardie et/ou d’allongement du QT : surveillance régulière du pouls et ECG, en particulier en cas de troubles hydro- électrolytiques connus ou de traitements bradycardisants et/ou pouvant entrainer un allongement du QT
- Risque de déshydratation si vomissements et/ou diarrhées : Surveillance du retentissement rénal avec ionogramme sanguin, créatinémie et urémie
- NFS, plaquettes
- Ionogramme sanguin, urée, créatinémie, calcémie, phosphorémie, magnésémie
- Bilan hépatique
- Glycémie à jeun
- Lipasémie
- ECG