Halaven

Mode d'action:

L’ éribuline mésylate est un analogue synthétique de l'halichondrine B, extrait d'une éponge marine. Elle inhibe la croissance des microtubules. Grâce à son action sur la tubuline, elle exerce une action antimitotique, bloque la division cellulaire en phase G2/M, perturbe les fuseaux mitotiques et entraîne la mort cellulaire par apoptose après un blocage mitotique prolongé.

Posologie:

 1,23 mg/m2 à J1 et J8 de chaque cycle de 21 jours

DCI:

Eribuline

Voie de signalisation ciblée:

Classe thérapeutique:

Cytotoxique

Temps de traitement:

RCP:

[DOC] Halaven 0,44 mg/ml EMA 2024-12-11

Mode de prise:

Voie intraveineuse en perfusion sur 2 à 5 minutes L' administration d' éribuline doit être différée à J1 ou J8 si : - PNN < 1000 /mm3 - Plaquettes < 75 000 /mm3 - Toxicités non hématologiques de grade 3-4

Gélule:

Indications:

Cancer du sein

Cancer du sein localement avancé ou métastatique, dont la maladie a progressé après au moins un protocole de chimiothérapie pour le traitement du stade avancé. Le traitement antérieur, en situation adjuvante ou métastatique, doit avoir comporté une anthracycline et un taxane, sauf chez les patients ne pouvant pas recevoir ces traitements.

Liposarcome

Liposarcome non résécable chez les patients adultes ayant reçu un protocole de chimiothérapie antérieur comportant une anthracycline (sauf chez les patients ne pouvant pas recevoir ce traitement) pour le traitement d’une maladie avancée ou métastatique.

Effets indésirables les plus fréquents:

Principaux Effets Indésirables:

Liste exhaustive des effets indésirables

Anomalies biologiques et métaboliques

Endocrinologie

Hématotoxicité

Hémorragies et troubles de la cicatrisation

Rhumatologie

Toxicités cutanées et muqueuses

Toxicités générales

Toxicités ophtalmologiques

Toxicités pulmonaires

Toxicités rénales

OTHER / UNDEFINED

Interactions médicamenteuses :

L’ éribuline est essentiellement éliminée par excrétion biliaire,  elle semble peu métabolisée par le CYP3A4 et une interaction avec les inhibiteurs du CYP3A4 n'est pas attendue. Par contre, l'éribuline est un inhibiteur faible du CYP3A4 Inhibiteurs des protéines de transport hépatique susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques d'éribuline : ciclosporine, antirétroviraux (efavirenz, ritonavir ...), quinidine
Substrats du CYP3A4 à faible marge thérapeutique susceptibles d’être augmentés par l'éribuline : risque musculaire avec certaines statines (simvastatine), ergotisme avec les dérivés de l’ergot de seigle (ergotamine), risque néphrotoxique avec certains immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus), médicaments à risque de torsades de pointes (cisapride, pimozide, antipaludéens), médicaments dépresseurs respiratoires (triazolam, midazolam)  

Mesures associées au traitement :

Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients Allaitement

Surveillance paraclinique :

Insuffisance hépatique La posologie recommandée d’éribuline chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A) est de 0,97 mg/m2 administrée en intraveineuse sur 2 à 5 minutes à J1 et J8 d’une cure de 21 jours. La posologie recommandée d’éribuline chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) est de 0,62 mg/m2 administrée en injection intraveineuse sur 2 à 5 minutes à J1 et J8 d’un cycle de 21 jours. L’insuffisance hépatique grave (Child-Pugh C) n’a pas été étudiée, mais la réduction de dose devrait être plus importante si l’éribuline est utilisée chez ces patients.   Insuffisance rénale L’exposition à l’éribuline peut être augmentée chez certains patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 mL/min) pour qui une réduction de la dose peut être 4 nécessaire. La prudence et une surveillance étroite sont recommandées chez tous les patients présentant une insuffisance rénale.